Never Forget
Il y a 9 ans, en ce 11 septembre, la journée était belle et ensoleillée. Juste avant de quitter mon travail vers 15h45, j'ai aperçu sur un site d'actualité une news : un avion s'était écrasé sur l'une des façade du World Trade Center. Au début, j'ai pensé à un crash d'un petit avion de tourisme, de type Cessna. Mais c'est en mettant France Info, sur le chemin du retour, que j'ai commencé à prendre l'ampleur de la nouvelle. Confirmée dès mon retour à la maison, où toutes les chaînes de télévision étaient passée sur un direct de New-York. J'ai même laissé ma compagne de l'époque à la maison pour me rendre chez mon meilleur ami, avec qui, quelques années plus tôt, nous avions travaillé sur un projet de sureté aérienne.
Tous les ans, à cette même date, je me rappelle de cette horrible journée. Horrible parce que, passionné par les avions, j'ai du mal à voir ces magnifiques engins transformés en arme de destruction massive. Horrible également, car sensible à la lutte anti-terroriste depuis le milieu des années 80, notre civilisation occidentale n'avait pas de protection, ni de réponse immédiate à apporter. Laquelle d'ailleurs ? Horrible encore parce que la cible est l'une des villes les plus célèbre du monde, New-York. Cœur de la finance internationale, capitale de la mode et de la richesse internationale, mais surtout ville multiethnique et multiculturelle, Big Apple est autant repoussante qu'attirante, quelque soit les valeurs propres à chacun. Horrible enfin parce que, au-delà des victimes civiles, 60 policiers et 343 pompiers sont morts pour tenter de sauver des vies.
C'est surtout à eux que j'ai envie de penser aujourd'hui, à ceux qu'Outre-Atlantique on surnomme "The Bravest", comme cette compagnie de pompier, filmée par les frères Naudet lors d'une banale intervention sur la voie publique, et qui se précipitent vers les deux tours jumelles juste après l'impact du 1er avion, dont ils ont été les témoins à quelques centaines de mètres. Beaucoup d'autres les ont rejoint, tout comme de nombreux policiers, qu'ils soient de services ou de repos. Certains ne reviendront jamais, coincés à l'intérieur des tours qui s'effondraient, ou tués par des débris.
Si j'ai un doute raisonnable sur la réponse apportée par le gouvernement américain et l'OTAN en allant en Afghanistan, une chose est sûre, ce n'est pas en brulant 200 exemplaires du Coran, Livre Sacré de l'Islam, que l'on rendra hommage à toutes ces victimes de cet acte odieux et barbare, qui restera à jamais l'un des évènements marquant de l'Histoire de notre civilisation occidentale. C'était juste quelques mots, pour ne jamais oublier, d'une part cet évènement, mais aussi qu'il ne faut pas confondre pratique religieuse et/ou origine, et fanatisme.
