Back to work

Enfin, après plus de 18 mois passé à chercher des annonces d'offres d'emplois, des dizaines de candidatures et d'entretiens, je suis de retour au boulot. Oui, il existe des entreprises qui recrutent, et qui sont capables de parier sur l'avenir.

Bon, soyons clair de suite, le salaire n'est pas mirobolant. Et pour trouver un job, j'ai dû régresser en terme de niveau hiérarchique. Mais entre pas d'offre d'emploi, ou pas de réponse de la part des entreprises quand il y en a quelques unes, et une paie à la fin du mois, le choix n'a pas été très compliqué. Et si aucune promesse sur une future évolution n'a été faite, bien que le recruteur lui-même m'ait dit que, si un poste était ouvert, il m'aurait pris dans son équipe d'encadrement, ni lui, ni moi, ne pouvons présager de l'avenir.

Quoi qu'il en soit, j'ai une pensée émue pour ces conseillers de Pôle Emploi qui n'auront plus à me supporter lorsque je demande un simple rendez-vous de suivi, et je suis aujourd'hui heureux de quitter la plus grande entreprise de France. J'ai également une pensée toute aussi émue pour les rames de papiers et les timbres de ces entreprises, qui n'auront plus à voir peur que, sur un malentendu, ils soient employés à une simple réponse négative, pourtant base de la politesse, et qui pourtant n'a pas été beaucoup employée.

Mais restons positif, et tourné vers l'avenir, afin que cette situation ne se reproduise plus à l'avenir, pour moi comme pour ceux qui ont récemment retrouvé du travail. Et je ne peux que souhaiter à ceux qui cherchent encore et toujours de bientôt retrouver un emploi, car moralement, ca pèse d'être ainsi exclu de la société.

Quant à moi, fini de raconter mes aventures avec Pôle Emploi, laissons la place aux anecdotes de boulot, s'il y en a ! Use the Force !